Lorsque les déchets sont en combustion dans nos fours-chaudières, ils créent des gaz acides, que nous devons ensuite maitriser avant rejet de nos fumées dans l’atmosphère.
Les trois gaz acides que nous contrôlons sont les suivants :
• Le HCl (acide chlorhydrique)
• Le HF (acide fluorhydrique)
• Le SO2 (dioxyde de soufre)
Afin de les maitriser, nous utilisons du lait de chaux, un réactif basique qui, par réaction acido-basique, vient neutraliser ces gaz.
Or, depuis plusieurs mois maintenant, nous sommes amenés à recevoir une plus grande quantité de déchets tiers qu’auparavant, comme par exemple des broyats d’encombrants produits par la Métropole. Ces déchets tiers, quoique tout à fait compatibles avec notre process, peuvent avoir des compositions plus variées que nos ordures ménagères habituelles, d’où parfois une plus grande variabilité dans la qualité des fumées à traiter par notre dispositif (et tout particulièrement en ce qui concerne les gaz acides).
Ainsi, afin de garantir toujours à la cheminée des émissions parfaitement maîtrisées (c’est-à-dire faibles et stables), des tests d’injection de bicarbonate de sodium ont commencé à être effectués à la sortie de la chaudière, en amont du réacteur. Il s’agira d’un pré-lavage des fumées, avant que ces dernières ne rejoignent le réacteur dans lequel est injecté le lait de chaux puis suivent le parcours classique du traitement des fumées.
Cette injection de bicarbonate est testée, observée et analysée depuis lundi 26 juin, sur la ligne 2 de l’UVE, pour une durée de 4 semaines avant décision finale.