Dès leur arrivée chez EveRé, les déchets passent par l’une des 4 lignes du Tri Primaire. Cependant, seule la ligne 1 est capable de trier les différents plastiques car elle est équipée d’un système d’extraction des flaconnages plastiques à partir des OMR, composé notamment d’un tri balistique.
Concrètement, pour que l’extraction des flaconnages soit optimale, et après avoir écarté les encombrants, les OMR passent par le tri balistique qui permet de différencier les corps creux (bouteilles, briques, flacons…) des corps plats (sacs, emballages…). Les corps creux, qui nous intéressent dans le processus de recyclage, passent ensuite par le Tri Optique qui, quant à lui, est capable de séparer les différentes familles de bouteilles en plastique (PET, PEHD, PP).
En effet, le tri balistique nécessite une maintenance préventive et un entretien réguliers, il est donc fréquemment mis à l’arrêt pour cela. Mais lorsque c’est le cas, c’est toute la ligne 1 qui l’est également. Cette opération (qui dure environ 4 jours) se déroule, en moyenne 10 fois par an, ce qui correspond à 40 jours d’arrêts complets de la ligne 1, et donc autant de jours perdus dans son fonctionnement. Et ce, sans compter certains arrêts supplémentaires dans l’année pour panne du tri balistique. Ce qui est regrettable puisque notre objectif premier est de maximiser le tri.
De plus, à la fin des arrêts techniques UVE, les fosses 1 & 2 sont toujours très chargées, et c’est dans ces moments que l’on veut trier un maximum pour alimenter la fosse 3 et ne pas se retrouver en saturation. Car, si c’est le cas, nous sommes alors obligés de rediriger une partie des déchets en décharge. Ce qui revient à du gaspillage et des surcoûts conséquents.
C’est donc pour gagner en capacité de tri que nos équipes ont créé un système de by-pass du balistique, qui permet un gain de disponibilité du TRI.
Petit retour en arrière : Les travaux ont débuté vers la fin juillet dernier (semaine 29) et se sont terminés début septembre (semaine 36) pour une mise en service immédiate.
Si au départ le by-pass fonctionnait de manière manuelle, les équipes se sont très vite rendu compte que le bouger à la main n’était pas si évident. Il a donc été décidé de compléter les travaux : l’ajout d’un moteur a donc permis de rendre le mouvement du by-pass automatique. Cette « touche finale » a été réalisée tout début janvier, ce qui permet de clôturer maintenant ce projet.
C’est à l’aide notamment de ce by-pass que nous limiterons désormais les situations d’engorgement du site au sortir des deux arrêts techniques annuels, et donc cela devrait nous aider à réduire les redirections de déchets en décharges pendant ces périodes !
En somme : un gain de temps et d’utilisation de notre chaine de tri non négligeable !
